Gare Montparnasse, Alexandre tient un gant blanc à la main. Il hésite entre plusieurs trains, lorsqu’il aperçoit un bras qui agite un autre gant par la fenêtre…
On ne résume pas ce roman ébou-riffant, burlesque, inspiré, où les épisodes les plus imprévus se bousculent à un rythme endiablé, au gré d’une fantaisie que Vian ou Ionesco
n’auraient pas désavouée… Tout au plus peut-on dire que l’on ne s’ennuie pas un instant en compagnie d’Alexandre et de son complice Arsène. Et que derrière les pirouettes et la dérision du romancier, auteur de L’Ours en lambeaux, ce sont, en fin de compte, la tendresse et le sourire qui affleurent à chaque page.
On ne soupçonnait pas chez Roger Hanin ce mélange
bizarre d’inquiétude et de truculence.