À l’inverse de l’œuvre de ray Bradbury, Fahrenheit 451, ce roman de science-fiction dépeint une société dominée par une oligarchie de « Lettrés », farouchement opposés à l’usage de l’informatique, des écrans et de l’image. Un groupuscule de « Zappeurs », fervents adeptes des technologies prohibées, met au point un redoutable virus, dont la particularité consiste à détruire les livres par l’intermédiaire de lecteurs contaminés. En contrepartie, le lecteur éprouve l’effet plaisant d’une lecture interactive, en dialoguant avec les personnages ou en modifiant l’intrigue à son gré. Contraints à communiquer par l’intermédiaire d’Internet, du fait de leurs handicaps respectifs, auditif et visuel, une jeune « Lettrée » et un « Zappeur », vont mettre un terme à cet antagonisme entre thuriféraires du livre et technophiles.