Qui sera président du Club des Alpines aux prochaines élections : Tartarin qui passe douillettement ses journées chez lui ou l’armurier Costecalde qui mène avec vaillance les caravanes tarasconnaises à l’assaut du Pic-des-Géants ou du Mont-Terrible (200 mètres au-dessus du niveau de la mer)? La réponse est prévisible, à moins… à moins que…
Voilà pourquoi, par un affreux matin d’août, Tartarin affronte le brouillard et la neige qui rivalisent d’épaisseur pour boucher la vue tant vantée des Alpes. A lui le Rigi, la Jungfrau, le Mont-Blanc! L’intrépide ne redoute rien de ces montagnes que Bompard l’Imposteur lui garantit truquées à l’usage des touristes. Et pourtant que de périls!
Mais la Providence veille. La fanfare de Tarascon n’aura pas à jouer de « chant noir » pour l’illustre et joyeux Tartarin.