Le monde enseignant saigne un peu de se croire mal aimé et s’en plaint, ces textes apportent une vérité différente qui grince un peu.
Péripatétique raconte en quelques portraits et rencontres la vie dans un lycée de province à une période donnée. Les personnages se retrouvent au hasard de l’entreprise.
D’ordinaire, l’histoire est favorable aux pauvres enseignants, elle est en fait un conte qui ne tient pas… compte d’une partie de la réalité du système éducatif : il ne fonctionne pas bien du tout, encore moins quand il ne digère pas ou mal les réformes qui le traversent au gré de la fantaisie politique d’un ministre ou des idées d’un hiérarque désireux d’attacher son nom à une époque.
Déroutés, les enseignants n’ont pas tort mais ils résistent par leur comportement assez laxiste et individualiste pour que la majorité des élèves se perdent à leur tour. Jéromine dénonce cela tout à trac au travers de ses caricatures.
Jéromine est le pseudonyme choisi par l’auteur pour respecter l’anonymat des acteurs de ce livre. C’est aussi un hommage à la trilogie d’Ersnt Wiechert.
