« Etrangers devenus fils de France non par le sang reçu mais par le sang versó »
• tels sont, dans le poème de Pascal Bonetti, les soldats de marbre qui forment le plus prestigieux corps d’élite de l’Armée française: la Légion étrangère.
Ancien parachutiste et correspondant de guerre, intime des troupes de choc, Paul Bonnecarrère a voulu écrire sur la Légion, si glorifiée, mais finalement si peu connue, un livre pas comme les autres.
Insolite. Violent. Vrai.
A partir des journaux de marche des unités et des témoignages d’une centaine de survivants, l’auteur reconstitue les combats où la Légion a versé le plus de son sang, ces douloureuses batailles d’Indochine qui lui coûtèrent plus de vies humaines que les deux guerres mondiales.
Sans concession, dans un style vif et haletant, Par le sang versé raconte des faits d’armes qui jusqu’à présent n’étaient connus que de leurs seuls auteurs: la poursuite d’Ho Chi Minh dans la jungle du Sud-Tonkin; l’odyssée du train blindé qui gagna contre les viets la bataille du rail dans le Centre-Annam; l’enfer de la R.C. 4, la route du sang qui tua un sur deux des hommes qui l’ompruntèrent; la vie des postes perdus de la frontière de Chine qui apprirent aux jeunes armées du Viet-Minh à faire la guerre; la mort du 3* Régiment Etranaar A Cao-Bang où les parachutistes de la Légion sautèrent à mille pour ne revenir qu’à douze.
Livre de guerre implacable, Par le sang versé c’est la Légion à l’échelle des hommes. L’héroïsme, la souffrance, la tragédie – mais aussi la farce et la truculence – de soldats dont la mort est le métier.