siècle, ce qui le met à même de mieux
difficultés rencontrées par Napoléon comme les
Il y a eu, selon les vicissitudes de la guerre, au moins deux politiques musulmanes de l’Empereur.
La première, libérale,
toute imprégnée de la tradition royale et singulièrement hardie pour l’époque, préfigurait celle suivie par la France et l’Angleterre cent ans plus tard. Elle pouvait donner de grandes espérances.
La seconde, liée aux événements et aux nécessités de la lutte contre la coalition européenne, était « réaliste », c’est-à-dire égoiste, donc vouée à l’échec.
Mais, en toutes circonstances, on ne peut qu’admirer chez
Napoléon le souci de l’information précise, du détail même, la connaissance approfondie des hommes et l’esprit de prévoyance.
Toutefois, partant toujours de données exactes, l’Empereur laissait dans ses calculs une part trop grande à la Fortune, qui lui fut si longtemps fidèle, mais finit néanmoins par le trahir comme il en avait eu un jour la prémonition.
Le général Georges Spillmann, avec ce livre coloré, anecdotique et vrai, apporte une contribution riche et nouvelle à l’histoire de l’Empereur.