L’affaire du talc Morhange, la pollution des plages cet été, l’air irrespirable des villes, viennent de faire découvrir aux Français les dangers que notre civilisation industrielle font courir à notre planète.
NOUS SOMMES TOUS CONVIÉS À UN FESTIN EMPOISONNÉ.
Ce que le rapport NADER dénonce, c’est la pollution de l’air, l’empoisonnement systématique de notre société par un grand nombre de produits alimentaires et pharmaceutiques.
A l’aide d’exemples concrets (enquêtes sur des produits que nous connaissons puisqu’importés des U.S.A.) il démonte et démontre les mécanismes, l’engrenage, la culpabilité des facteurs de production de ceux qu’on appellera désormais, «les assassins en col blanc». Car la pollution, ce crime feutré, par produits interposés, n’est pas un phénomène inéluctable.
Derrière chaque atteinte à notre vie, il y a des hommes, un sys-tème, une carence de l’état. Ce à quoi, le rapport NADER nous conduit tous, au cours d’une démonstration hallucinante, c’est à une prise de conscience, à une action politique (le Consu-mering). Notre vie, celle de nos enfants, on le sait, sont en jeu.
Dirigé par Ralph NADER, le fameux avocat américain qui fit condamner la Général Motors, le rapport NADER est l’œuvre de deux groupes d’études, l’un dirigé par J.-C. ESPOSITO, l’autre J.-S. TURNER. Chacun de ces groupes comprenant une trentaine de spécialistes savants, ingénieurs, étudiants.