Sa mere morte, sa maison détruite, Jean Legall s’enfuit à vélo. Il est témoin du mitraillage par un avion anglais d’une voiture militaire allemande.
Legall fouille le véhicule, y trouve les habits du capitaine tué et son ordre de mission. De père breton et de mère allemande Legall parle parfaitement la langue de Goethe. Ses idées germanophiles associées à l’effet d’un cognac ingurgité sans mesure le poussent à usurper l’identité de cet officier. Il endosse l’uniforme et, grisé par l’alcool, se fait passer pour le capitaine Heinrich von Kappel…