Max est « précipité » inexplicablement dans une localité hors de l’espace et du temps, où vivent les individus relégués par un mystérieux régime totalitaire. Dans cet « en bas », l’évasion n’est qu’un rêve et un motif supplémentaire de cette culpabilité vague dont le sentiment étreint tous les personnages.
La tentative du héros de rejoindre « ceux d’en haut » selon la recette du mythe antique – à dos d’aigle, quitte à payer le tribut de sa propre chair – n’aboutit qu’à une chute plus irrémédiable… Comme dans la plupart de ses récits, Ismail Kadaré (né en 1936) transfigure la réalité albanaise par l’allégorie et la métaphore politiques.