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La Seconde Guerre mondiale

cramte, te désarroi, l’attente vague de nouvelles occasions de paix dominent sournoisement l’opinion publique des pays occidentaux à l’approche du printemps de 1940. Français et Anglais savent bien qu’ils n’ont aucun moyen de dominer les « révolutions » qui se sont installees par la violence dans la plupart des pays d’Europe centrale et orientale. Le pacte de fer germano-soviétique domine l’Europe et les deux partenaires s’entendent comme larrons en foire. Les Occidentaux n’ont pas la moindre chance de pouvoir intervenir à l’est du Rhin : le continent leur est fermé. Tout au plus peuvent-ils attendre l’assaut derrière la ligne Maginot et la Manche. L’horreur qu’inspire la guerre nazie paralyse L’horreur qu’inspire la guerre nazie paralyse les énergies au lieu de les décupler. Nul ne peut ignorer que la France, saignée à blanc par la dernière guerre, dispose de trop peu d’hommes jeunes pour résister à son puissant voisin : la classe 1936 ne compte que 165 000 conscrits contre 480 000, la même année, en Allemagne. Quelle que soit la valeur des combattants français, comment pourraient-ils résister à une masse d’homme encadrés, entraînés, fanatisés, bardés de chars et casqués d’avions ? Le 10 mai 1940, avant l’aube, les avions allemands, par milliers, grondent au-dessus des lignes de la Hollande à la frontière suisse.

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