Personnage historique devenu héros légendaire, Myiamoto Musashi a inspiré à Eiji Yoshikawa ce fabuleux roman qui est l’Autant en emporte le vent du Japon. Qui était Musashi ? A vingt ans, un jeune homme insupportable, véritable petit coq de combat, qui ne rêvait que d’en découdre et pour qui le maniement du sabre était un but en soi. Puis il croisa un maître, un moine, et sa vie en fut transformée. Non qu’il cessât de parfaire sa science des armes, de parcourir les routes, poursuivi par tous ceux que son audace, sa diabolique habileté, son incroyable sang-froid rendaient fous de rage. Mais cette vaillance, il avait compris qu’elle n’était qu’un moyen de parvenir à la sagesse, de dominer les forces du mal. Avec pour alliée et amante, toujours présente et discrète, la douce Otsù qui l’exalte, le réconforte et l’empêche de tomber dans les pièges que d’autres femmes ne cessent de lui tendre. Histoire de cape et d’épée, d’amour et d’aventures, La pierre et le sabre est aussi un authentique témoignage sur la vie des japonais au XVIIe siècle : les samouraïs bien sûr, cette aristocratie militaire, et surtout le petit peuple – marchands, artisans, paysans, moines, guerriers – truculent, paillard, rusé, mais aussi « tonnamment instruit, sensible à l’art et à la poésie