Paul Morand n’e
légende l’identifie
romans, « l’hois
cossue et mone
sous Vichy, dos
Comme l’ont suco certains critics depuis sa mort en 1976, cerie mythologie offusque les soleils d’une œuvre qui prit un nouveau départ en 1944, dans l’exil. Bien différent de Lewis et Irène (1924), Hécate et ses chiens n’en est pas moins, trente ans après, au plein cœur d’une création qui semblait seulement paillettes pour les yeux.
Exorcisme d’un Morand janséniste? Roman d’éducation ironique? Œuvre d’art qui hésite entre poétique et fantastique tout en les rejetant?
Moment de la crise du désir et du discours ? Ce récit d’érotisme, retour paradoxal aux sources grecques, est peut-être la tragédie maigre de l’aveu moderne.
«C’est donc l’histoire d’un mauvais rêve — et dans le roman de Bernanos qui porte ce titre, on trouve une autre Clotilde, chasseresse de bergers, comme Clotilde chasse les jeunes Arabes. C’étaient aussi, dit le narrateur, les pires années de ma vie. »
Roger Nimier